Résumé

Le métier de policier est reconnu pour être un métier difficile, ou le collaborateur qui l’exerce peut être exposé à toute une série de risques divers dans l’exercice de sa profession (Monjardet 1996). L’exposition à ces risques peut générer un stress qui aura un impact sur la satisfaction au travail, la motivation, le comportement des collaborateurs, et, in fine, la performance de l’organisation. La capacité à faire avec cette caractéristique de la profession de policier dépendra bien sûr de caractéristiques personnelles telles que l’expérience, mais aussi de la façon dont le collectif de travail peut s’organiser pour faire face aux difficultés ou aux contraintes du métier (Loriol 2011). De ce point de vue, il est pertinent de s’intéresser aux effets de la perception de ces risques par les collaborateurs exposés sur leur comportement au sein de l’organisation, puisque, la source de l’exposition au risque étant endogène aux caractéristiques de la profession, l’exposition est continue, et il est dès lors impossible de l’éviter. Inversement, nous nous proposons de nous intéresser aussi aux déterminants de la perception d’un risque; quels sont les éléments qui font qu’un risque est perçu comme plus ou moins élevé. Nos résultats permettent d’envisager une stratégie de gestion des ressources humaines afin de corriger dans la mesure du possible les impacts négatifs de la perception de ces risques.

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