Résumé

Contexte: La promotion de l'activité physique (AP) est un des défis majeurs de santé publique. Alors que les étudiants en physiothérapie auront un rôle central dans la promotion de l'AP, les études menées sur cette population sont rares. Objectif: L'objectif de cette étude était d'observer, chez des étudiants, l'impact des différents moments du cursus scolaire des études de physiothérapie sur le taux d'AP. Méthode: Des étudiants en physiothérapie ont rempli un questionnaire lors de quatre moments différents du cursus (rentrée, stage, cours, examen). Malgré la période COVID, celle-ci n'avait aucun impact sur les stages et les examens et très peu sur les cours. Les informations relevées étaient socio-démographiques, le niveau d'AP, le taux de sédentarité, les freins et motivations pour l'AP. Résultats: Entre 16 et 24 étudiants par volée ont répondu à chaque passation. De 71 % à 100% des étudiants ont déclaré remplir les recommandations de l'OMS. Aucune différence du taux d'AP n'a été observée entre les passations, alors que le temps de sédentarité augmentait lors des révisions pour les 2• année et lors de la rentrée pour les 3" année. Les freins à l'AP était le manque de temps et la fatigue. Le bien-être était le principal facteur de motivation. Conclusion: Les moments du cursus scolaire ont un faible impact sur le taux d'AP et la motivation des étudiants en physiothérapie. Bien que la majorité soit active, la durée de comportement sédentaire est élevée, mais semble s'améliorer au cours de la dernière année d'étude.

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