Résumé

Les travaux et études consacrées aux comportements informationnels des étudiant(e)s portent souvent sur une évaluation des compétences en s’appuyant sur des enquêtes par questionnaires (Karsenti, Dumouchel, Komis 2014 ; Pochet, Thirion, 2015). L’approche basée sur les données (Evidence-Based Librarianship ou EBL, (Koufogiannakis, Brettle, 2016)) est peu développée dans les contextes francophones même si certaines bibliothèques commencent a la mettre en œuvre (Jullien Cottart, Touitou, 2021). Les statistiques existantes, parcellaires et imprécises, ne permettent pas de connaître précisément ces pratiques (Favre 2020), surtout dans un environnement de croissance de l’Open Science. En effet, elles ne mesurent pas la part des usages qui ne passent pas par elle, par exemple pour des ressources librement accessibles disponibles dans des dépôts institutionnels. Or, mieux comprendre les logiques et les mécanismes mis en œuvre dans les parcours de recherche documentaire des étudiant(e)s est essentiel a la redéfinition des écosystèmes documentaires académiques (Cordier, 2018). A l’origine de ces travaux figurent également deux sujets d’actualité importants dans le milieu académique, et plus particulièrement en Suisse : d’une part l’évolution du contexte Open Science avec la mise en place d’accords transformants (Van-Barneveld-Biesma et al., 2020) et d’autre part le passage à un accès aux ressources documentaires centralisé au niveau suisse via le projet SLSP (Swiss Library Service Platform).

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