Le réchauffement climatique provoque un déficit en eau croissant et une augmentation de la demande en irrigation pour les plantes cultivées (Fuhrer et Jasper 2009). Il devient donc urgent d’entamer une réflexion sur les moyens d’optimiser l’irrigation pour économiser les ressources en eau, sans diminuer la qualité de la production. Des recherches (Anconelli et al. 2008; Naor 2006; Zegbe 2009) démontrent que ces objectifs sont réalisables. Les pratiques d’irrigation des arboriculteurs à l’échelle d’une région (Nyon et environs, VD) ont été analysées dans cette perspective. Différentes pratiques et options techniques ont été recensées et les raisons de ces choix sont examinées. Dans un deuxième temps, un essai au verger a étudié les effets de certaines de ces pratiques sur les quantités d’eau utilisées, l’évolution de l’état hydrique des sols, le grossissement et la qualité des fruits et le rendement.