Résumé

Cette communication envisage de faire une mise au point scientifique de nos travaux de géogouvernance pour s’interroger sur l’intérêt de ce raisonnement, notamment dans ses confrontations avec les réalités-terrains. Nous présentons tout d’abord la démarche de géogouvernance, axée sur l’information territoriale, comme moteur de compréhension, de transfert de connaissance et de participation. Le concept de géogouvernance est défini comme « une démarche s'appuyant sur l'utilisation des méthodes et des outils de l'analyse spatiale, destinée à mettre à la portée de tous les acteurs concernés une information territoriale pertinente, tout au long de la chaîne de construction d'un projet de territoire. » (Masson-Vincent et al., 2012). Puis, nous mettons à l’épreuve cette démarche, à travers des expériences différentes, issues de contextes divers et avec des acteurs particuliers. Mis à l’épreuve du terrain, le concept est ici questionné à partir de trois expérimentations : Concertation innovante dans le cadre de l’OIN Eco‐Vallée (Alpes‐Maritimes, France), Simulation paysagère participative à Antibes et Vallauris (Alpes‐Maritimes, France), Le projet Mapping Controvertial Memory (en particulier sur le terrain mexicain, Mexico City). La comparaison de ces cas d’étude, à travers un certain nombre de critères, permet ainsi une réflexion constructive sur les apports et les limites de cette démarche. Cette comparaison de différents projets dans lesquels le processus de géogouvernance a été convoqué, permet également d’identifier des leviers ou des points de blocage dans la mise en œuvre des transferts de connaissances sensés favoriser le « décider ensemble ».

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