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Abstract

Purpose To identify predictive (18F)-fluorodeoxyglucose (FDG) positron emission tomography (PET)/computed tomography (CT)-based parameters for locoregional control, disease-free survival and overall survival, by testing different thresholds of metabolic tumor volume and total lesion glycolysis in patients with locally-advanced cervical cancer. Patients and methods Thirty-seven patients treated with standard chemoirradiation underwent a pretreatment (18F)-FDG-PET/CT. Using different thresholds of maximum standardized uptake value, the following PET parameters were computed: maximum standardized uptake value, mean standardized uptake value, metabolic tumor volume and total lesion glycolysis for primary tumor and lymph nodes and a new parameter combining the metabolic tumor volume and the distance between lymph nodes and the primary tumor, namely metabolic node distance. Correlation between PET and clinical parameters with clinical outcome (overall survival, disease-free survival, and locoregional control) was assessed using univariate and multivariate analyses (Cox model). Results In univariate analyses, PET/CT parameters associated with overall survival and disease-free survival were: metabolic tumor volume and total lesion glycolysis of the primary tumor, total lesion glycolysis of lymph nodes and metabolic node distance. The most predictive threshold segmentation for metabolic tumor volume and total lesion glycolysis was 48% of maximum standardized uptake value for the primary tumor and 30% for the lymph nodes. In multivariate Cox analysis, the total lesion glycolysis of primary tumor 48% and metabolic node distance were the two independent risk factors for overall survival (P < 0.01), disease-free survival (P < 0.01) and locoregional control (P = 0.046). Conclusion Total lesion glycolysis of primary tumor and distance between the invaded positive lymph node and the primary tumor seem to have the highest predictive value when compared to classical clinical prognostic parameters and may be useful to identify high risk groups at time of diagnosis and to tailor the therapeutic approach in locally-advanced cervical cancer.

Objectif de l’étude Les objectifs de ce travail étaient d’identifier, pour des cancers du col utérin localement évolués pris en charge par chimioradiothérapie, les paramètres quantitatifs de tomographie par émission de positons prédictifs du contrôle locorégional, de la survie sans récidive et de la survie globale. Patientes et méthode Trente-sept patientes, avec un suivi médian de 52 mois, ont été incluses dans cette étude rétrospective. En plus de la standard uptake value maximale (SUVmax), les paramètres de tomographie par émission de positons (TEP) de volume (volume métabolique tumoral et indice de glycolyse lésionnelle globale) ont été calculés en utilisant différentes valeurs de seuillage en valeur absolue (de 0 à 20) ou relative (de 0 à 100 % de la SUVMax). Un nouveau paramètre de distance tumorale métabolique combinant le volume métabolique tumoral ganglionnaire avec la distance entre la tumeur primitive et chaque ganglion atteint a également été défini. L’ensemble des paramètres cliniques et de TEP a été analysé et une corrélation avec la survie globale, la survie sans récidive et le contrôle local a été recherchée. Un modèle pronostique de survie globale a été défini. Une validation interne a été réalisée par validation croisée. Résultats En analyse multifactorielle l’indice de glycolyse lésionnelle globale de la tumeur et la distance tumorale métabolique étaient les deux facteurs pronostiques indépendants prédisant la survie globale (p < 0,01), la survie sans rédicive (p < 0,01) et le contrôle locorégionale (p = 0,046). Après validation croisée, les c-index étaient pour la survie globale, la survie sans récidive et le contrôle locorégional respectivement de 0,63, 0,68 et 0,66. Un score prédictif a été calculé, permettant d’identifier deux groupes à risque. Les probabilités de survie globale, de survie sans récidive et de contrôle locorégionale à 3 ans étaient de 88 %, 78 % et 84 % pour le groupe à bas risque contre 45 %, 33 % et 38 % pour le groupe à haut risque (p < 0,01). Conclusions L’indice de glycolyse lésionnelle globale tumorale et la distance entre la tumeur primitive et chaque ganglion atteint, sont des paramètres pronostiques de la survie après chimioradiothérapie pour des cancers du col utérin. Ces paramètres pourraient permettre une identification précoce des patientes atteintes de cancer de pronostic défavorable, candidat potentiel à une intensification thérapeutique. Une validation externe prospective sera nécessaire pour confirmer ces résultats.

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