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Abstract

La dimension émotionnelle liée au travail des intervenants sociaux est aujourd’hui peu mise en réflexion que ce soit du point de vue des acteurs comme des institutions. L’émotion est le plus souvent pensée comme quelque chose d’intérieur à l’individu, porteuse de risque, de débordement, d’envahissement et qui se doit d’être neutralisé. Nous postulons que, dans le cadre de la pratique, s’emparer de l’expérience émotionnelle est un outil éducatif disponible et performant. S’appuyer sur le concept de présence nous amène à nous pencher sur la posture professionnelle et, par-là, sur un étayage qui fait professionnalité par l’implication émotionnelle et relationnelle. La présence est ainsi comprise comme consubstantielle de la coprésence, comme réalité complexe, toujours en mouvement, qui articule les dimensions intentionnelle, interactionnelle et communicationnelle. Elle serait en cela performative de la complexité de l’agir.

The emotional dimension linked to the work of the social workers is now little reflected, whether from the point of view of the actors as of the institutions. Emotion is most often thought of as something internal to the individual, carrying risk, overflowing, invading, which must be managed. We postulate that within the framework of the practice, to seize the emotional experience is an educational tool available and performing. Relying on the concept of presence leads us to look at the professional posture and thus on a support that makes professionalism through emotional and relational involvement. Presence is thus understood as the consubstantial of co-presence, as a complex reality, always in motion, which articulates the intentional, interactional and communicational dimensions. She would be in itself performative of the complexity to act him.

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