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Introduction : Les personnes atteintes de sclérose en plaques (paSEP) peuvent souffrir de différents troubles dus à la dégradation de leur système nerveux central, tels que des troubles moteurs. La pratique mentale, soit la répétition mentale d’un geste sans son exécution physique, permettrait d’améliorer les capacités motrices. L’efficacité de cette thérapie est dépendante de la capacité d’imagerie motrice (IM) de la personne la réalisant. L’objectif de cette revue de littérature est de déterminer si les paSEP ont une capacité préservée d’effectuer l’IM, en la comparant aux individus sains. Méthode: Les recherches documentaires ont été réalisées sur PubMed, CINHAL, Pedro et Embase, à l’aide de descripteurs et de mots-clés, jusqu’en janvier 2019. La qualité des études retenues a été évaluée selon la grille du Joanna Briggs Institute. Résultats : Six études transversales ont été incluses. Lors d’auto-évaluation à l’aide du Kinesthetic and Visual Imagery Questionnaire, aucune différence significative n’est retrouvée entre personnes saines et paSEP. Par contre, une différence au niveau de la durée et de la précision de l’IM est révélée aux tests de rotation mentale d’image et de chronométrie mentale en faveur des personnes saines. Discussion – conclusion: Les paSEP sont capables de réaliser l’IM en étant plus lentes et moins précises. Cela s’explique par la mise en place d’un mécanisme compensatoire observé à l’IRM, soit un recrutement plus étendu des aires cérébrales. Les études retenues n’incluaient pas de patients avec un handicap élevé, c’est pourquoi ces conclusions s’appliquent à des patients peu à moyennement atteints.

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