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Abstract

Lorsqu’on entre quelque part, c’est la première personne qu'on aperçoit. Est-ce à cause de sa chevelure rouge ? De sa manière de se déplacer ? De ses grands rires bruyants… ou est-elle tout simplement solaire ? Je n’en ai aucune idée mais Virginie ne laisse personne indifférent. Une fois qu’elle est entrée dans votre vie, elle y laisse sa marque. Depuis toujours Virginie est à fleur de peau. Elle aime les mots. Elle les crache, les extrait d’elle avec une sorte de nécessité inexpliquée. Qu’il s’agisse de ses récits de voyages – nombreux et racontés avec drôlerie et sensibilité – de ses poèmes, de ses textes divers ou de ses poésies orales, elle ne s’embarrasse pas des formes. Les lettres sortent les unes après les autres, dans leur état originel. Elles sont brutes. Parfois naïves, mais sincères et sonnent toujours juste. Le récit de Virginie relate une histoire d’amour ou plutôt, une histoire de désamour. Le synopsis peut sembler banal mais ça ne l’est pas car la jeune femme retrace aussi ses ressentis, son vécu et ses blessures, le tout dans un tourbillon qui nous aspire et ne vous lâchera probablement plus. On y trouvera un peu de Marguerite Duras. Un peu des groupes musicaux Fauve ≠ et La Femme. Et beaucoup d’elle, surtout.

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