Abstract

Le premier aménagement d’appartement par l’architecte photographe designer et érotomane Carlo Mollino n’est pas destiné à y vivre. Il la destine à des réunions privées pour lesquelles il fait venir des jeunes femmes qui consentent à poser pour lui. C’est grâce à des mensonges qu’il entraîne les jeunes filles dans ses antres turinois. “L’actrice principale, donc le personnage dont on fait le portrait, est complètement assujettie à la volonté de mise en scène de l’artiste. Peindre revient ici à exécuter parfaitement un rite”. Et pour Mollino, les rites ne peuvent se produire qu’à travers la photo et dans des garçonnières qu’il a entièrement conçues à cet effet.

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