Abstract

Yan DUYVENDAK : Nous avons réalisé deux workshops au cours de ces deux années et nous avons beaucoup appris entre eux et avec eux. Le principe retenu, au point de départ de ces workshops, était de se confronter aux « scores » ou « partitions » Fluxus. La raison de ce choix est assez simple : ces scores sont des recettes dont on peut s’emparer comme on le souhaite, avec les compétences dont on dispose, pour engager une action. Pour le second workshop, au sein duquel nous étions amenés à travailler avec des élèves de disciplines et d’écoles d ifférentes, ces scores proposaient aussi l’avantage de s’adresser à ces disciplines multiples, puisque l’on y trouve des propositions musicales, théâtrales, etc. Leur dernière qualité réside encore dans la légèreté des formes et des matériaux qu’elles retiennent. Christophe KIHM : Ces partitions ou ces énoncés sont d’une grande diversité, tout comme d’ailleurs ce que l’on regroupe sous le terme Fluxus. De ce fait, on ne peut pas tout tester et il faut choisir à l’intérieur de ces ensembles. Pour autant, ils renvoient à un moment, au début des années 1960, où se pose pour les artistes la question de trouver des moyens de relier l’art à la vie. Les partitions figurent donc parmi ces moyens censés procurer des possibilités de travailler ces raccords ou ces liaisons. La variété des instructions et des scripts formule des propositions d’actions, des impulsions pour des actes : c’est donc par l’action que ces raccords vont s’opérer. Et ces propositions sont modestes, comme le disait Yan, à la fois dans leurs moyens et dans leurs intentions…

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